Le "en ligne" chez les usagers japonais est loin d'être limité aux interfaces des ordinateurs personnels... à mettre en perspective avec la culture des utilisateurs "inutiles" et les marchés qu'ils nourrissent.
Japon: mobilité+
Sur la liste des achats de fin d’année des jeunes japonais, les PC arrivent loin derrière écouteurs, caméras, consoles de jeux et autres gadgets électroniques. Ils s’amusent, se connectent et communiquent autrement, explique AP .
Cette évolution culturelle se traduit par des chiffres: la baisse dans la vente totale a commencé il y a 5 trimestres et ne s’est pas démentie depuis. Elle a été de 4,8% pour les desktops et de 3,1% pour les laptops au deuxième trimestre de cette année.
1 japonais sur 2 utilise son téléphone mobile pour envoyer des courriels et surfer sur le web. Mobagay Town, le réseau social qui croît le plus vite en ce moment est conçu pour les téléphones exclusivement.
Cela pourrait bien être le premier marché important qui voit une réduction dans la vente des ordinateurs personnels… accompagné d’un intérêt croissant pour d’autres appareils.
Les Japonais semblent être ainsi les premiers à se rendre compte que nous n’avons pas vraiment besoin de processeurs plus puissants et que les disques durs gigantesques ne valent pas nécessairement le prix auquel ils sont vendus. Ajoutons que la puissance des consoles de jeux rivalise maintenant avec celle des ordinateurs.
Le plus important dans tout ça c’est peut-être qu’il s’agit d’un premier pas dans l’ère de la mobilité. J’en suis tellement convaincu qu’au lieu de web 3.0 je me demande si nous n’allons pas passer de web 2.0 à mobilité 2.0, ou pour se libérer de ce passé là… dans mobilité+ (ou m+).
reblogue de Transnets / Francis Pisani
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